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Les 4 accords toltèques pour vivre plus sereinement.

02 Nov 2017
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Déceptions, autocritique... Face à ces pensées qui nous empoisonnement, les accords toltèques nous proposent des règles de bon sens, pour se sentir mieux avec nous-même et les autres.

Depuis l'enfance, nous sommes conditionnés, sans nous en rendre compte, par des règles provenant de notre éducation, de notre environnement culturel et social: ce qui est bien ou mal, ce qui est juste ou faux, le fait de devoir réussir, être gentil... Bien ancrées, ces croyances peuvent nous empêcher de penser (et de vivre) librement, déclenchant chez nous des frustrations, de la culpabilité, ou des difficultés relationnelles.

Les accords toltèques issus d'une civilisation d'Amérique du Sud ayant précédé celle des Aztèques et transmis par Don Miguel Ruiz, forment une sorte de code de conduite spirituel. 

Ces quatre règles de vie sont de nouveaux accords à passer avec nous-même et les autres. En nous aidant à fonctionner, parler, penser autrement, ils permettent de changer en douceur et de nous sentir plus heureux.

 

  • Que votre parole soit impeccable. 

La parole est une force, un instrument magique, un outil puissant, mais aussi une lame à double tranchant. Une parole impeccable est juste, pacifique, intègre et modérée. En arrêtant les médisances, mensonges, autocritiques, jugements, commérages... on élimine les poisons émotionnels de notre esprit et de nos relations: on est mieux avec soi et avec les autres.

 

Agir pour changer.

Pendant une semaine, inspirer et compter jusqu'à 7 avant de parler. Oubliées les réponses automatiques et réflexes, les formules toutes faites: on progresse vers une parole plus réfléchie, plus consciente.

S'entraîner au zéro critique: dès qu'on a envie de faire des reproches ou des critiques à un tiers, on s'abstient ! Et on observe ce qui se passe (y compris ce qui est difficile pour soi dans le fait de se taire). Puis on reprend chacun de nos reproches en essayant de voir ce qu'il révèle à notre sujet. Nos critiques révèlent souvent nos propres parts d'ombre, les analyser à froid est intéressant. Et pas de mots durs contre soi-même, ni envers les autres.

 

  • Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle.

On a tendance à tout prendre pour nous, à nous sentir responsables de tout. Cette croyance, finalement très égoïste engendre des blessures, de la tristesse et une souffrance entretenue malgré tout. Pourtant, nous ne sommes pas la cause des actes ou des paroles des autres, qui ne sont que la projection de leur représentation du monde, et pas la réalité. Cet accord permet une plus grande confiance en soi et en ses actions, moins de douleurs et de chagrins face aux jugements ou propos malveillants à notre encontre. 

 

Agir pour changer.

Repenser à un moment où on a essuyé des critiques, des mots durs ou déplacés. Ou à des situations où on a pris pour soi un jugement de valeur. Prendre du recul et se demander avec sang-froid: ces propos nous concernaient-ils vraiment, ne révélaient-ils pas plutôt celui qui les a tenus ? Que dirait-on pour se consoler et admettre que ce jugement n'est pas la vérité ?

Apprendre à ne s'occuper que de nos affaires.

Celles sur lesquelles nous et seulement nous pouvons agir: changer de travail, se remettre au sport. Cela évite de donner des conseils quand on est pas concerné, et d'être déçu ou blessé si on ne nous écoute pas.

 

  • Ne faites pas de suppositions.

Prêter des intentions souvent négatives à autrui nous conduit à des erreurs d'interprétation et à des malentendus douloureux car nos filtres déforment la réalité. Mieux vaut poser des questions, communiquer clairement que d'accumuler les suppositions perturbantes. 

Pour cela, on exprime ses besoins et demandes avec transparence, sans présupposer que l'on nous comprend à demi-mot. Objectif: arrêter de ruminer, chasser ses angoisses et ses peurs, gagner de la clarté.

 

Agir pour changer.

Lister des situations récentes qui nous ont perturbées (événements, comportements), et les suppositions et réactions qu'elles ont générées. 

Par exemple: "L'homme en face de moi m'a bousculée et m'a claquée la porte au nez."; supposition "Il n'a aucune considération pour les femmes"; réaction "Je me suis sentie agressée".

                   "Lou n'a pas répondue à mon bonjour matinal": supposition "Peut-être m'en veut-elle pour quelque chose?"; réaction "Je m'inquiète  car je l'ai peut-être blessée sans le vouloir."

Puis remettre les événements à distance: notre ressenti est déclenché par nos seules suppositions, vraisemblablement erronées (l'homme était en retard ou de mauvaise humeur, Lou était concentrée et ne m'a pas entendue). S'entraîner à ce décryptage-correction: on ne voit pas les choses telles qu'elles sont, mais comme on est.

 

  • Faites toujours de votre mieux. 

Même si le mieux varie en fonction des jours et des situations, il est essentiel de s'appliquer à tout faire le mieux possible, en toutes circonstances. L'intérêt ? Ne pas se vider de son énergie, mais aussi ne pas avoir de regretsn de culpabilité, de honte ou de frustration. Puisqu'on a fait au mieux, notre juge intérieur ne peut pas nous critiquer ou faire des reproches.

 

Agir pour changer.

Passer en revue nos différents rôles (mère, père, épouse, époux; salarié(e), bénévole,...

Noter celle qui provoque le plus de stress, dans laquelle on est surinvesti alors qu'on pourrait en faire moins tout en étant quasiment aussi efficace mais moins stressé... Voir comment on pourrait améliorer notre situation pour se pas s'épuiser.

Analyser notre besoin d'être parfait, d'où vient-il ? Comment le calmer ?

Remplacer les "je dois" par des "je peux", cela permet déjà d’alléger un peu la pression.

 

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