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Savez-vous vraiment ce que vous mangez ?

04 Oct 2016
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Des tomates qui ne s'abiment jamais, du foie gras à quelques euros la bûche, de la fleur d'oranger remplacée par des arômes fleur d'oranger, du miel qui n'en est pas... Sommes-nous vraiment prêts à tout avaler ? "Oui", selon Christophe BRUSSET, l'auteur de livre "Vous êtes fous d'avaler ça". Pourtant les crises sanitaires, les scandales dans les abattoirs, les alertes des agriculteurs et de certaines associations qui font froid dans le dos devraient nous freiner dans la surconsommation, mais sommes-nous prêts à tout entendre ? Que savons-nous vraiment sur ce que nous mettons dans notre bouche ?

 

Se loger et se nourrir sont des besoins primaires. On devrait donc leur consacrer la plupart de nos dépenses or c'est sur l'alimentation que nous, Français, réalisons des économies. Au risque d'y laisser la santé.

Selon l'INSEE, la part des dépenses attribuées aux repas est passée de 34,6% en 1960 à 20,4% en 2014. Et ces chiffres ne reflètent pas seulement une baisse du pouvoir d'achat mais aussi une courses aux prix bas. Pour y répondre, les industriels n'hésitent pas à utiliser tous les moyens possibles, même les plus improbables...

 

L'avènement du plat préparé.

Manque de temps, d'idées ou d'envie: les Français n'hésitent plus à utiliser des plats préparés pour un ou plusieurs repas par semaine. Parfois, cette recherche de praticité réduit fortement l'utilisation des produits bruts et non transformés. Par exemple, les recettes dérivées de la pomme de terre comme la purée en poudre ou les frites déjà prêtes progressent de 3% par an en volume par habitant, alors que les ventes de pommes de terre brutes reculent (-0,8% par an en volume par habitant). Plus généralement, la consommation de légumes coupés ou emballés s'est fortement développée depuis les années 1990 tandis que celle de légumes ne bouge quasiment pas.

Le poids de la viande dans les dépenses a lui aussi diminué, passant de 26% en 1967 à 20% en 2014. Pourtant dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200g par jour (contre 47g dans les pays en développement). Ces dernières années, le panier alimentaire des ménages a donc été considérablement modifié, la part des trois principaux postes traditionnels (viande, fruits, légumes, pain et céréales) reculant au profit des plats préparés, produits sucrés et boissons alcoolisées.

 

Pour quelle qualité ?

Malheureusement, il existe une réalité dans les préparations... On ne peut pas avoir de belles noix de Saint-Jacques parfumées avec du vin blanc et accompagnées de poireaux frais dans une barquette à 4€. Il ne faut pas se leurrer, c'est impossible. Dites-vous bien que dans ces conditions, il y a forcément de la magie industrielle derrière ce prix, des légumes d'on ne sait où, quelques arômes ajoutés à une sauce pour donner un goût satisfaisant, le tout alourdi avec de l'eau et du sel, quelques conservateurs et autres additifs. Finalement quand vous mangez le plat préparé, vous dégustez souvent un mélange indéfinissable mais ô combien créatif.

 

Comme le confesse Christophe BRUSSET, l'industrie agro-alimentaire est très imaginative pour sélectionner les matières premières les moins chères. N'importe où et dans n'importe quelles conditions. Et ça c'est quand l'industrie propose effectivement le produit que vous espérez trouver, ce qui n'est pas toujours le cas... Des miels que vous achetez en grandes surfaces peuvent n'avoir jamais croisé une abeille et sont le résultat de mélanges de glucose, de fructose pour passer la barrière des fraudes), d'arômes, de pollen (pour les analyses) et de colorants... Pour faire le bon choix, privilégiez les miels de France, de votre apiculteur et contrôler les étiquettes.

 

Autre exemple, si un industriel de l'agro-alimentaire veut fabriquer un yaourt à petit prix, il ne va pas se contenter d'acheter du lait le moins cher possible (et de prendre l'éleveur à la gorge): il va aussi faire preuve de créativité. En rajoutant de l'eau qui est une matière peu coûteuse, le produit va tout de suite devenir plus volumineux tout en étant financièrement plus abordable... Mais aussi plus liquide. Qu'à cela ne tienne, une bonne dose de gélifiant, un peu d'arômes et le tour est joué ! Ca n'a plus rien d'un yaourt... Aucune importance, on lui donne le nom de "préparation" ou "spécialité laitière". Vous vérifierez sur vos desserts préférés...

 

Pour faire ses courses. Les bonnes affaires dans l'alimentation n'en sont généralement pas. En effet, pourquoi un vendeur braderait-il un produit de qualité ? Je vous invite à vous méfier des plats préparés à petits prix. Evitez aussi les poudres et les purées déshydratées qui peuvent dissimuler des imperfections comme du moisi, des déjections ou des vers (en très petite quantité, il y a tout de même une législation) Lisez les listes d'ingrédients et dites-vous que si c'est fastidieux, ce n'est pas bon signe. En effet, s'il y a trop d'additifs, et de substances que vous ne connaissez pas, ce n'est pas la peine de les acheter pour les faire passer dans votre organisme !

Sources : "Vous êtes fous d'avaler ça" de Christophe BRUSSET, Tandem Santé.

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