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Pour renforcer son immunité, il est essentiel de dynamiser l'organisme. En pratique, on met l'accent sur les nutriments qui boostent la formation et l'action des globules blancs et des anticorps. Voici certains aliments à inscrire au menus de l'hiver.

 

LE BROCOLI, 100% DÉFENSES IMMUNITAIRES.

Dans la famille de choux, c'est le plus riche en molécules (glucosinolates) possédant des propriétés antibactérienne, contribue à limiter le développement de certains cancers et de bactéries. C'est aussi un des légumes les plus riches en vitamine C.

Comment en profiter au mieux ?

Il faut l'acheter bien frais et le consommer vite pour profiter de ses bienfaits. On le cuit rapidement (encore croquant) pour éviter de détruire l'enzyme permettant la transformation des glucosinolates. Ses fleurettes peuvent se déguster crues, râpées finement en taboulé. 

La bonne dose: une fois par semaine, en alternance avec d'autres crucifères: chou vert, chou de Bruxelles...

 

LE SHIITAKE, HYPER STIMULANT.

 

Cultivé depuis près de mille ans en Asie, il est surnommé "élixir de longue vie". Riche en antioxydants, il stimule le système immunitaire et est même utilisé lors de chimiothérapies, pour booster les défenses immunitaires.

Comment en profiter au mieux ?

Partout où on utilise le champignon de Paris, mais toujours cuit (il ne se consomme pas cru): blanquette, omelette, crêpe... Il se trouve au rayon frais des grandes surfaces, mais également séché au rayon exotique, à réhydrater dans de l'eau tiède.

La bonne dose: une fois par semaine ou plus si on le souhaite.

 

LA CHOUCROUTE, BONNE POUR LA FLORE.

Comme tous les légumes lacto-fermentés, la choucroute est ue bombe de probiotiques, ces bonnes bactéries qui prennent soin de la flore intestinale et renforcent les défenses immunitaires. La fermentation augmente également la teneur en vitamine C du chou, qui favorise l'activité des globules blancs.

Comment en profiter au mieux ?

On préfère la choucroute crue, vendue au rayon traiteur car la cuisson détruit une partie de ses bienfaits. Et on la consomme crue également en salade, avec des dés de pommes, des noix, des cramberries,...

Le bonne dose: une fois par semaine ou plus, car elle est légère et digeste.

 

LE CURCUMA, EPICE ANTI-INFLAMMATOIRE.

Sa curcumine protège les cellules des dommages causés par les radicaux libres et atténue les réponses de l'organisme lors d’agressions (anti-inflammatoire). Outre ses atouts anticancer bien connu, il prend soin des intestins, diminue les troubles digestifs et éloigne les gastro-entérites.

Comment en profiter au mieux ?

Seul, le curcuma est mal assimilé, il faut l'associer à un corps gras qui favorise son absorption et à du poivre noir qui potentialise ses effets. Vous pouvez aussi le consommer frais, à peler et à couper en petits morceaux.

La bonne dose: une pincée par jour, à parsemer dans ses vinaigrettes, sauces, veloutés, plats mijotés,...

 

L'AIL, CHASSEUR DE MICROBES.

Antioxydant, antimicrobien, anticancer, anticholestérol... L'ail est un super aliment qui a montré ses bienfaits sur de nombreuses maladies et infections, grâce à sa teneur en composés soufrés. En plus, cet antibiotique naturel s'attaque aux mauvaises bactéries sans toucher aux bonnes !

Comment en profiter au mieux ?

La cuisson détruit une partie de ses principes actifs, mieux vaut donc le consommer cru ou l'ajouter en fin de cuisson. Pour les personnes qui le digèrent mal, vous pouvez le couper en deux, ôtez le germe et vous l'écrasez pour libérer ses bonnes molécules, puis le hacher. 

La bonne dose: une gousse crue ou trois cuites par jour.

 

LE MIEL, ELIXIR ANTIBACTERIEN.

S'il est un remède de "grand-mère" qui fonctionne, c'est bien le miel en cas d'infection respiratoire. Ses nombreuses molécules (vitamines, oligo-éléments,...) agissent en synergie et lui confèrent ses propriétés cicatrisantes, antimicrobiennes et stimulantes.

Comment en profiter au mieux ?

On ne le chauffe pas et on le consomme dans l'année qui suit sa récolte. Les miels de thym et de lavande sont les plus antibactériens. A glisser dans un fromage blanc, ou à consommer à la cuillère.

La bonne dose: une cuillère de miel au quotidien.

 

LE CITRON, BON SUR TOUS LES FRONTS.

Il est riche en antioxydants protégeant les cellules des radicaux libres, qui affaiblissent l'organisme et le rendent plus vulnérable aux infections. C'est aussi une bonne source de vitamine C, qui renforce l'absorption de fer, antifatigue et stimule le système immunitaire. De plus, il soutient le fonctionnement du foie, chargé de détoxifier l'organisme.

Comment en profiter au mieux ?

On le presse dans un verre d'eau ou on en arrose ses plats. On ne le chauffe pas trop, pour préserver sa vitamine C.

La bonne dose: Un peu chaque jour, un filet de jus de citron sur un poisson, dans une vinaigrette, dans un smoothie, un muesli, une salade de fruits,...

 

LE KIWI, SUPER RICHE EN VITAMINE C.

Un kiwi couvre les besoins journaliers en cette précieuse vitamine qui agît sur tous les fronts; elle stimule les défenses immunitaires, favorise l'absorption du fer, facilite la cicatrisation et protège les cellules des radicaux libres.

Comment en profiter au mieux ?

Cru, pour ne pas détruire la précieuse vitamine C, sensible à la chaleur: dans un smoothie, une salade ou simplement coupé en deux et dégusté à la petite cuillère. On profite de la saison des kiwis français, de novembre à avril: moins de transport et plus de vitamines à la clé !

La bonne dose: Un ou deux kiwis plusieurs fois par semaine, en alternance avec d'autres fruits.

Spécial ventre plat.

mardi, 29 novembre 2016 10:54

Trop rond, trop gras, trop mou... Pour se réconcilier avec son ventre, il faut d'abord cerner le problème: mauvaise digestion, stockage, manque d'exercice... Puis réagir avec des exercices choisis, des conseils ciblés et des menus légers.

 

77% des français n'aiment pas leur ventre ! A cause de l'âge, des grossesses, des grignotages, du manque d'activité physique, on peut "avoir du ventre" sans pour autant être en surpoids. Non seulement notre ventre peut laisser à désirer question esthétique, mais il a souvent le mouvais goût de nous faire souffrir. Et de nous faire payer nos moindres erreurs alimentaires ou notre état nerveux et émotionnel.

 

Comment se réconcilier avec notre ventre ?

En repérant bien l'origine de problème. Stockage malencontreux, ma,que d'exercice, mauvaise digestion, voire intolérance alimentaire... Pour s'en sortir, il faut d'abord savoir sur quoi agir. Ensuite, on prend de bonnes habitudes et on adopte des solutions adaptées.

 

Et si c'était le stress ?

Parmi les personnes se plaignant de leur fonctionnement digestif, seulement 10 à 20% présentent des troubles fonctionnels. Les autres ? Ils errent de spécialistes en spécialistes, se privent de tel ou tel aliment, testent de multiples régimes, mais oublient la plupart du temps qu'un des facteurs majeurs est le stress !

Le ventre notre deuxième cerveau.

Le système digestif est intimement lié au système nerveux central. Le tube digestif est l'expression du cerveau et, selon l'état émotionnel, certains aliments "passeront" plus ou moins bien. rien d'étonnant quand n sait que le ventre refermerait quelques 100 millions de neurones ! Bien souvent, e ventre va mal parce que la tête va mal.

Pratiquer la relaxation.

Certaines techniques ont des effets bénéfiques et apportent une vraie sérénité tout en jouant sur le système nerveux parasympathique. Sophrologie, massages, méditation,... A chacun de choisir la sienne, quitte à en essayer plusieurs.

 

Et si c'était le lactose ?

On estime que 75% des adultes dans le monde présentent une baisse de l'activité de la lactase, cette enzyme chargée de dégrader le lactose (sucre du lait). Mais l'intolérance vraie est-elle si fréquente ? Et des troubles digestifs inexpliquées (ventre gonflé et dur, digestion difficile,...) doivent-ils forcément mener à un régime sans lactose ?

Une véritable intolérance est relativement rare.

Bon nombre de personnes choisissent de supprimer le lait et s'en voient soulagés. Et pourtant, la plupart sont négatifs au test d'intolérance. La flore intestinale pourrait avoir une influence, utiliser régulièrement des probiotiques aura pour but de reconstituer ou d'assainir votre flore. En outre, l'aspect psychologique entre en jeu: une étude italienne montre que chez certains, il n'y a a de véritable intolérance au lactose, mais plutôt une conviction personnelle.

Que faire ? Supprimer complètement le lait pendant huit à quinze jours si vous soupçonnez le lactose...et observer le résultat. La bonne nouvelle, c'est que cela n'oblige pas à se passer de tous les produits laitiers.

 

Et si c'était le gluten ?

Ces derniers mois, on a beaucoup parlé du gluten (protéine du blé et de certaines céréales). Certains y sont réellement intolérants (on parle alors de maladie cœliaque, qui touche l'intestin grêle). Mais on le soupçonne aussi de causer des troubles digestifs mineurs, notamment ballottements et douleurs. 

Sensibilité ou intolérance ?

De plus en plus de personnes déclarent se sentir mal quand ils mangent du gluten. Quand elles l'évitent, certaines constatent une nette amélioration de leur système digestif. Pourtant, elles ne présentent pas d'atrophie de la muqueuse intestinale, ni d'anticorps spécifiques de la maladie cœliaque. On peut pencher pour une sensibilité au gluten, mais on n'ne connaît pas l'origine. De 6 à 13% de la population pourraient être concernés.

Que faire ? Supprimer le gluten pendant une quinzaine de jours, c'est-à-dire les aliments à base de blé, mais aussi le seigle, l’épeautre, l'orge, le kamut,... Le remplacer par du riz, du maïs, du tapioca, des pommes de terre... Vous vous sentez mieux ? Vous pouvez réintroduire en douceur un peu de gluten en adaptant vos menus à vos réactions digestives.

 

Et si c'était le grignotage ?

Sucreries, alcool et autres: c'est prouvé dû à l'insuline (hormone sécrétée par le pancréas pour stabiliser la glycémie), tout excès alimentaire est surtout stocké sur le ventre, où un grand nombre de cellules graisseuses demeurent prêtes à se remplir. 

Que faire ? Limiter les pics d'insuline ! C'est-à-dire réduire le sucre et les grignotages. Ne pas sauter de repas, souvent replacés par des compensations sucrées.

On arrête le sucre; bonbons, sodas, sucreries, alcool, céréales sucrées du petit-déjeuner,...

On choisit des aliments à index glycémique faible: on décroche du pain blanc, des pâtes, des chips et frites... En privilégiant le pain complet ou aux céréales et les légumes secs (lentilles, haricots ou pois.).

Préférez le riz basmati ou sauvage, les pâtes complètes, le quinoa, l'orge,... Et compléter vos repas de légumes, riches en fibres bonnes pour le transit et à indice glycémique bas.

La spiruline, une algue 100% bienfaits.

vendredi, 11 novembre 2016 15:38

C'est une des micro-algues bleues des plus intéressantes. Elle pousse dans les eaux douces des lacs des régions chaudes, à 25-30 degrés, en Afrique (Tchad, Ethiopie, Tunisie), en Amérique Latine (Mexique, Pérou) ou encore en Asie du Sud (Inde, Sri Lanka, Thaïlande).

Comme elle concentre la quasi-totalité des "matériaux" nécessaires au corps humain, la spiruline a de nombreux effets, notamment sur les défenses naturelles.

Elle contient 65% de protéines et des acides aminés, dont certains dits essentiels.

On y trouve aussi des vitamines du groupe B, notamment la B12, ainsi que des acides gras nécessaires à la croissance des neurones, des enzymes, des pigments comme le bêtacarotène.

La spiruline est également source de fer, de magnésium et de sélénium. 

 

Un appoint dans la lutte contre les infections.

La spiruline est antioxydante: elle neutralise les radicaux libres produits par la rencontre des microbes avec son hôte. Elle stimule aussi le système immunitaire,en particulier les lymphocytes T "mémoire" qui mettent en alerte les anticorps fabriqués lors d'une première infection. Et surout, probiotique elle-même, elle favorise l'activité probiotique intestinale, en particulier des lactobacilles. 

 

Un complément pour traiter les allergies.

Cette algue microscopique freine l'entrée de l'allergène dans la cellule en stimulant le système immunitaire, et empêche que se développe une rhinite voire un asthme. testée chez plus de cent volontaires à raison de 2mg par jour pendant 21 semaines, la spiruline diminue les symptômes allergiques: nez qui coule, congestion nasale, éternuements et démangeaisons sans effets secondaires. Autre point positif, la spiruline est anti-inflammatoire.

 

 

Tout savoir sur les fruits secs.

lundi, 07 novembre 2016 07:50

Amandes, noix de cajou, pistaches, raisins secs, abricots ou bananes séchés, les fruits secs sont très variés. Pour leur teneur en eau faible, ils sont un pur concentré de vitamines, minéraux et oligo-éléments, mais aussi riches en calories.

Suivez le guide pour profiter de leur bienfaits !

 

Parmi les fruits secs, on distingue:

  • les fruits à coque ou oléagineux, qui sont naturellement secs et plutôt riches en lipides (noix, noisettes, amandes)
  • les fruits séchés, dits moelleux, qui sont des fruits frais qui ont subi une déshydratation (raisins, abricots, pruneaux, dattes, bananes)

 

Les fruits secs oléagineux.

Le bol de cacahuètes n'a pas bonne réputation pour notre ligne, pourtant les arachides et autres fruits à coque de la famille des oléagineux sont riches en vitamines et minéraux bénéfiques pour la santé s'ils sont consommés avec modération, sans ajout de matières grasses ni sel.

Certains comme la noix sont riches en oméga 3, qui participent au bon fonctionnement cardio-vasculaire.

Avis aux sportifs et randonneurs, la forte concentration énergétique des fruits oléagineux, 600 Kcal pour 100g en moyenne, fournit du carburant à l'organisme pour les efforts de longue durée.

Pour ceux qui surveillent leur cholestérol.

Les fruits oléagineux sont pour la plupart riches en acides gras insaturés de type oméga 6 et oméga 3 et en antioxydants, bénéfiques pour faire réduire le taux de mauvais cholestérol. Le tout est de ne pas en abuser du fait de leur forte teneur calorique.

Pour les sportifs.

La forte concentration en minéraux du type potassium (comme dans la châtaigne) et magnésium (comme dans la noisette) des fruits oléagineux permettent une bonne récupération des muscles après l'effort.

 

Les fruits secs moelleux.

Ce sont des fruits déshydratés auxquels on ajoute parfois du sucre (fruits confits) ou jus de citron. Les fruits secs réunissent de manière concentrée la plupart des bienfaits du fruit frais, avec une teneur en sucre importante. Ils apportent environ 3 à 5 fois plus de minéraux (potassium, calcium, magnésium, fer,...) que les fruits frais.

Pour une meilleure digestion.

Riches en fibres (en particulier le pruneau et les dattes), les fruits séchés favorisent le transit intestinal et l'élimination du cholestérol.

Pour les sportifs.

Riches en énergie, principalement sous forme de sucres, les fruits déshydratés apportent également des fortes concentrations en minéraux, idéal avant, pendant et après l'effort. Attention pour ceux qui surveillent leur ligne, ils sont très caloriques donc à consommer avec modération.

 

A chaque fruit sec sa spécificité.

Pour le potassium, indispensable à la contraction musculaire: le pruneau, la banane séchée ou les abricots secs.

Pour le magnésium, indispensable à un bon équilibre nerveux: la banane séchée.

Pour le calcium, indispensable à l'entretien de nos os: la figue séchée ou les dattes.

Pour le fer, l'antifatigue, l'abricot sec, le pruneau, le raisin sec et la figue séchée.

Une pomme par jour !

mercredi, 26 octobre 2016 07:28

On connaissait les bienfaits de la consommation régulière de pommes. De nombreux travaux scientifiques avaient mis en évidence les multiples atouts nutritionnels de ce fruit: faible apport calorique (entre 60 et 75 kcal pour une pomme de 150 g), effet satiétogène,  richesse en vitamines et en minéraux (potassium, magnésium, phosphore), teneur élevée en antioxydant et en fibres.

Au nombre des principaux bénéfices santé, figure la protection du système cardiovasculaire.

Les études ont en effet montré que les mangeurs de pommes affichent une pression sanguine et un taux de cholestérol significativement moins élevés que les non consommateurs, et que leur risque de syndrome métabolique est moindre.

Ils présentent également un tour de taille et un poids plus réduit.

Autres atouts: la pomme contribuerait à diminuer le risque de diabète et de certains cancers (côlon, foie, sein, poumon)

Par ailleurs, grâce à leurs effets anti-inflammatoires, deux à cinq pommes par semaine suffiraient à réduire le risque d'asthme et autres affections des voies respiratoires même chez les fumeurs.

 

Une pomme par jour réduirait aussi la mortalité cardio-vasculaire presque autant que les satines (médicament faisant baisser le cholestérol)...et sans effets secondaires. Une étude des chercheurs d'Oxford ajoute de nouveaux éléments chiffrés au crédit de la pomme. Leur travail a consisté à modéliser et comparer l'efficacité, sur la mortalité cardio-vasculaire, de deux options: d'une part la prise de statines et, d'autres part, la consommation quotidienne d'une pomme. La population considérée était celle de sujets âgés de plus de 50 ans.

Les résultats obtenus montrent que la consommation quotidienne d'une seule pomme pourrait réduire le nombre de décès d'origine cardiovasculaire. Ces résultats sont proches de celui qui serait obtenu si les sujets prenaient un comprimé de statines.

Par ailleurs, les pommes ont l'immense avantage de ne pas présenter les effets secondaires des statines principalement les douleurs musculaires ou abdominales, diarrhées, nausées ou vomissements.

Les auteurs de l'étude ont également estimé que la prise de statines pourraient en comparaison avec la consommation quotidienne de pommes, provoquer des cas d'atteintes musculaires et diabète.

 

En résumé, consommez avec délice une pomme par jour !

 

Puisque nous traitons l'estomac, l'élu du jour sera le fenouil !

Ce légume contient de l'anis, une véritable bénédiction pour le système digestif. Les carottes et les poireaux sont également bien accueillis.

Le frère jumeau de l'estomac, le foie, sera drainé au mieux par le radis noir ou l'artichaut, tandis que le côlon se régalera de jus de grenade (non glacé). Une cuillère de ghee (beurre clarifié) mélangée à vos plats facilitera grandement la digestion.

 

Inversement, fuyez le café au lait, indigeste au possible ! Négligez le chocolat blanc, trop gras, et la farine blanche (trop traitée pour être nutritive).

Les tomates crues, souvent acides, perturbent fréquemment les intestins, de même que la peau des poivrons (la séparer de la pulpe en chauffant à la poêle) et les fils de bananes.

Trop de tasses de café finissent par devenir acides pour l'organisme. 

Trop de soja provoque des reflux gastriques.

Les fraises (en tout cas leurs cils) sont fréquemment urticantes pour l'estomac, et les noix peuvent provoquer des aphtes.

Enfin, traquez le sucre, qui détruit vos dents plus efficacement que des marteaux-piqueurs, sans rien dire de vos douleurs articulaires décuplées.

 

D'une façon générale, pour générer une santé de fer, notre alimentation doit contenir 50% de légumes et de fruits. Ces derniers sont à consommer entre les repas, sous peine de perturber la digestion par leur fermentation.

Les cinq métiers de l'estomac.

lundi, 17 octobre 2016 08:37

Le rôle de l'estomac ne se résume pas, comme on pourrait le croire, à la seule digestion. Bien au contraire ! L'Ayurveda attribue  à l'estomac des fonctions essentielles pour la santé à court et à long terme, de façon aussi préventive que curative. Il y a une bonne dose de logique dans les recommandations ayurvédiques.

L'Ayurvéda est la médecine de l'Inde. Elle s'appuie à la fois sur la phytothérapie, l'alimentation, le yoga, la méditation et surtout les caractéristiques qui constituent chaque individu pour le soigner. Cette science est reconnue par l'OMS.

 

L'estomac gère le stress et les émotions.

Outre la digestion, les deux premières responsabilités de l'estomac sont d'ordre mental. C'est l'estomac qui est chargé de gérer les excès de stress, et d'absorber les émotions. Le stress est comparable à un courant électrique animant notre organisme. Un peu c'est bien, beaucoup c'est trop. L'approche d'un examen, ou des objectifs professionnels difficiles à atteindre, perturbent profondément notre quotidien. Et c'est l'estomac qui en pâtit. Autour de vous, tout le monde l'exprime: "J'avais un tel trac, je n'ai rien pu avaler" entend-t-on à la sortie des examens; les acteurs ont "une boule dans l'estomac". Sans rien dire des émotions, qu'elles soient positives ("J'avais une boule dans l'estomac le jour de mon mariage") ou négatives ("Ce qu'il m'a dit, j'ai du mal à le digérer"). Souvent à votre insu, votre estomac est hyper sollicité. Mais ce n'est pas tout...

 

Le fonctionnement des muscles, la santé de la peau: l'estomac encore !

Outre la digestion, la gestion du stress et des émotions, l'estomac est responsable de la santé et du bon fonctionnement de tous les muscles. Qui n'a pas eu de crampes douloureuses dans les muscles et les mollets en cas de stress important? Pour éviter ce désagrément, il faut mastiquer ses aliments de façon encore plus soutenue et boire beaucoup d'eau. L'élasticité de la peau et son éclat sont directement liés au fonctionnement de notre système digestif, particulièrement l'estomac. L'enjeu est d'importance: la peau est tout simplement l'enveloppe de tout notre corps, autant dire notre plus grand organe. Une mauvaise alimentation, des repas trop vite engloutis ou trop copieux, se traduisent souvent à la longue par des démangeaisons et irritations cutanées de tous ordre.

L'Ayurvéda assure que l'estomac est gouverné par le feu digestif, nommé Agni...comme le Dieu Hindou du feu et des transformations. La comparaison avec un four n'est pas illégitime: l'estomac, quand il est équilibré, "cuit" les aliments et assure en parallèle toutes ses fonctions. Si le feu digestif faiblit, à cause d'une alimentation à peine dégrossie ou peu appropriées, des déchets se forment. Ces toxines, ni assimilées ni rejetées, s'accumulent et finissent par former un tissu d'humus nommé Ama. C'est alors que la maladie menace.

 

L'importance de la mastication.

Nous n'avons qu'un seul estomac et il est dépourvu de dents ! Si nous ne mâchons pas suffisamment nos aliments, aucun organe ne le fera par la suite. Il convient donc de pré-digérer dans la bouche. L'action de mâcher n'est pas seulement de broyer ce que nous allons avaler. Il s'agit également d'ajouter de la salive à la nourriture car elle contient les enzymes nécessaires à la digestion. Une alimentation de qualité et une mastication appliquée mènent à une digestion aussi efficace qu'aisée. Autre avantage: bien mâcher permet de ressentir la satiété. d'un seul coup, on sent que l'on n'a plus faim. A cet instant, il faut poser son couvert et mettre un terme à son repas. A l'inverse, si l'on continue à engloutir, les organes sont surchargés de travail et l'assimilation des aliments est malaisée. Moralité: pour rester en bonne santé, mâchons ! 

 

Quelles céréales choisir ?

mercredi, 12 octobre 2016 15:36

Aujourd'hui les céréales fournissent la majeure partie (45%) des calories alimentaires de l'humanité. Les cinq d'entre elles les plus cultivées dans le monde sont le riz, le maïs, le blé, l'orge et le sorgho (céréales venant d'Afrique). Leur consommation ne cesse d'augmenter autant pour leur goût que pour leur valeur nutritive.

 

Vous connaissez les céréales sous l'appellation "sucres lents", mais qu'est-ce ça signifie ? 

Les céréales sont des amidons, que l'on appelle aussi glucides. Quand nous les ingérons, notre système digestif en fait du glucose, source d'énergie. Elles sont ensuite stockées dans le foie qui les transforme en sucres complexes, qui seront libérés tout doucement dans l'organisme pour nous fournir de l'énergie pendant des heures. C'est cette distribution lente du glucose qui vaut aux céréales leur nom de sucres lents.

 

Céréales ou "pseudo-céréales"?

Sur le plan strictement botanique, les céréales regroupent principalement des plantes de la famille des graminées.  C'est le riz, le blé, le maïs ou bien l'orge. Certaines graines des autres familles botaniques sont parfois assimilées aux céréales. On les dit alors "pseudo-céréales": le quinoa, l'amarante et le sésame en autres. Elles sont particulièrement intéressantes pour les personnes allergiques car elles ne présentent  pas de gluten.

 

Quelles céréales pour quelles vertus ?

Chaque céréale ou pseudo-céréale est une mine de nutriments. Les connaître permettra de choisir la bonne graine en fonction de vos besoins.

L'épeautre est une source de manganèse. Celle-ci sert à lutter contre les radicaux libres qui jouent un rôle dans le vieillissement et les maladies cardiaques.

Le quinoa est une source de protéines et d'acides aminés particulièrement utile aux sportifs, aux séniors ou aux personnes ayant prévu une activité physique importante.

L'avoine est recommandé pour les personnes diabétiques, mais également pour les sportifs ou pour trouver le sommeil.

Grâce à sa richesse en magnésium, le millet est anti-stress.

L'orge contient de l'acide folique essentiel aux femmes pendant leur cycle menstruel.

Le blé regorge de vitamine E, antioxydant, de calcium, de potassium et de magnésium. Il est donc excellent pour les os, les système immunitaire et contre le stress.

 

Plus généralement, une étude publiée en 2011 lie le fait de manger plus de fibres solubles à une réduction de la graisse viscérale, celle qui se trouve notamment en profondeur autour des organes vitaux.

 

L'ail, un remède miracle.

lundi, 10 octobre 2016 08:51

ORIGINE

L'ail est sans doute un des légumes les plus anciennement cultivé par l'homme qui s'en servait aussi bien pour se soigner que pour se nourrir. L'origine de l'ail serait un large croissant qui s'étend depuis la mer caspienne jusqu'au frontières de la Chine et du Kazakhstan. Les premiers écrits connus sur l'ail datent des Sumériens (2500 avant J.C.) mais son utilisation est probablement beaucoup plus ancienne (plus de 5000 ans avant J.C.). Connu des Egyptiens, des Grecs et des Romains, il s'est ensuite répandu dans toute l'Europe de l'Est et du Sud.

 

LES BIENFAITS DE L'AIL

Protection cardiovasculaire

Les effets de l'ail touchent tous les facteurs de risque cardiovasculaire. L'Organisation Mondiale de la Santé le reconnaît comme un traitement adjuvant à long terme en cas de cholestérol. Il peut également ralentir la progression des complications du diabète.

Il est aussi utile en cas d'hypertension modérée. Il améliore la circulation sanguine en fluidifiant le sang. Il est d'ailleurs recommandé d'éviter de consommer des quantités importantes d'ail avant et après une intervention chirurgicale à cause des effets anticoagulants.

 

Infections

L'ail a de puissantes vertus antibactériennes que Louis Pasteur avait démontrées en son temps. Ainsi durant la seconde guerre mondiale, l'armée russe utilisa de l'ail lorsqu'elle vint à manquer de pénicilline.

L'ail peut eider à lutter contre certains désagréments liés au froid: rhume, mal de gorge. L'hiver, vous pouvez augmentez les quantités d'ail dans les plats pour que toute la famille soit protégée.

consommé régulièrement, il a aussi une action vermifuge et antiparasite.

Antioxydant, il permet de lutter contre les radicaux libres qui favorisent l'apparition de certains cancers et autres maladies liées au vieillissement.

 

CONCLUSION

Les vertus de l'ail sont très nombreuses mais elles n'ont réellement d'effets que s'il est consommé régulièrement. Faisons donc de l'ail un allié au quotidien que ce soit nature ou en gélules comme complément.

 

L'AIL CRU OU CUIT ?

La chaleur désactive ou diminue les effets actifs contenus dans l'ail, les propriétés de l'ail cru serait donc supérieures.

Conseil: ajoutez l'ail 10 minutes avant la fin de la cuisson pour mieux préserver ses qualités.

Attention tout de même, l'ail utilisé de manière excessive peut entraîner des brûlures gastriques.

 

 

 

Savez-vous vraiment ce que vous mangez ?

mardi, 04 octobre 2016 07:48

Des tomates qui ne s'abiment jamais, du foie gras à quelques euros la bûche, de la fleur d'oranger remplacée par des arômes fleur d'oranger, du miel qui n'en est pas... Sommes-nous vraiment prêts à tout avaler ? "Oui", selon Christophe BRUSSET, l'auteur de livre "Vous êtes fous d'avaler ça". Pourtant les crises sanitaires, les scandales dans les abattoirs, les alertes des agriculteurs et de certaines associations qui font froid dans le dos devraient nous freiner dans la surconsommation, mais sommes-nous prêts à tout entendre ? Que savons-nous vraiment sur ce que nous mettons dans notre bouche ?

 

Se loger et se nourrir sont des besoins primaires. On devrait donc leur consacrer la plupart de nos dépenses or c'est sur l'alimentation que nous, Français, réalisons des économies. Au risque d'y laisser la santé.

Selon l'INSEE, la part des dépenses attribuées aux repas est passée de 34,6% en 1960 à 20,4% en 2014. Et ces chiffres ne reflètent pas seulement une baisse du pouvoir d'achat mais aussi une courses aux prix bas. Pour y répondre, les industriels n'hésitent pas à utiliser tous les moyens possibles, même les plus improbables...

 

L'avènement du plat préparé.

Manque de temps, d'idées ou d'envie: les Français n'hésitent plus à utiliser des plats préparés pour un ou plusieurs repas par semaine. Parfois, cette recherche de praticité réduit fortement l'utilisation des produits bruts et non transformés. Par exemple, les recettes dérivées de la pomme de terre comme la purée en poudre ou les frites déjà prêtes progressent de 3% par an en volume par habitant, alors que les ventes de pommes de terre brutes reculent (-0,8% par an en volume par habitant). Plus généralement, la consommation de légumes coupés ou emballés s'est fortement développée depuis les années 1990 tandis que celle de légumes ne bouge quasiment pas.

Le poids de la viande dans les dépenses a lui aussi diminué, passant de 26% en 1967 à 20% en 2014. Pourtant dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200g par jour (contre 47g dans les pays en développement). Ces dernières années, le panier alimentaire des ménages a donc été considérablement modifié, la part des trois principaux postes traditionnels (viande, fruits, légumes, pain et céréales) reculant au profit des plats préparés, produits sucrés et boissons alcoolisées.

 

Pour quelle qualité ?

Malheureusement, il existe une réalité dans les préparations... On ne peut pas avoir de belles noix de Saint-Jacques parfumées avec du vin blanc et accompagnées de poireaux frais dans une barquette à 4€. Il ne faut pas se leurrer, c'est impossible. Dites-vous bien que dans ces conditions, il y a forcément de la magie industrielle derrière ce prix, des légumes d'on ne sait où, quelques arômes ajoutés à une sauce pour donner un goût satisfaisant, le tout alourdi avec de l'eau et du sel, quelques conservateurs et autres additifs. Finalement quand vous mangez le plat préparé, vous dégustez souvent un mélange indéfinissable mais ô combien créatif.

 

Comme le confesse Christophe BRUSSET, l'industrie agro-alimentaire est très imaginative pour sélectionner les matières premières les moins chères. N'importe où et dans n'importe quelles conditions. Et ça c'est quand l'industrie propose effectivement le produit que vous espérez trouver, ce qui n'est pas toujours le cas... Des miels que vous achetez en grandes surfaces peuvent n'avoir jamais croisé une abeille et sont le résultat de mélanges de glucose, de fructose pour passer la barrière des fraudes), d'arômes, de pollen (pour les analyses) et de colorants... Pour faire le bon choix, privilégiez les miels de France, de votre apiculteur et contrôler les étiquettes.

 

Autre exemple, si un industriel de l'agro-alimentaire veut fabriquer un yaourt à petit prix, il ne va pas se contenter d'acheter du lait le moins cher possible (et de prendre l'éleveur à la gorge): il va aussi faire preuve de créativité. En rajoutant de l'eau qui est une matière peu coûteuse, le produit va tout de suite devenir plus volumineux tout en étant financièrement plus abordable... Mais aussi plus liquide. Qu'à cela ne tienne, une bonne dose de gélifiant, un peu d'arômes et le tour est joué ! Ca n'a plus rien d'un yaourt... Aucune importance, on lui donne le nom de "préparation" ou "spécialité laitière". Vous vérifierez sur vos desserts préférés...

 

Pour faire ses courses. Les bonnes affaires dans l'alimentation n'en sont généralement pas. En effet, pourquoi un vendeur braderait-il un produit de qualité ? Je vous invite à vous méfier des plats préparés à petits prix. Evitez aussi les poudres et les purées déshydratées qui peuvent dissimuler des imperfections comme du moisi, des déjections ou des vers (en très petite quantité, il y a tout de même une législation) Lisez les listes d'ingrédients et dites-vous que si c'est fastidieux, ce n'est pas bon signe. En effet, s'il y a trop d'additifs, et de substances que vous ne connaissez pas, ce n'est pas la peine de les acheter pour les faire passer dans votre organisme !

Sources : "Vous êtes fous d'avaler ça" de Christophe BRUSSET, Tandem Santé.

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